Comment pouvons-nous faire coexister le territoire d’où nous venons avec le territoire où nous sommes ? Comment pouvons-nous rêver d’un lieu qui continue à exister, que ce soit avec ou sans nous ? Comment percevons-nous le territoire – et comment le territoire nous fait-il nous percevoir nous-mêmes ?
La chorégraphe et danseuse Amrita Hepi s’intéresse à la façon dont nous parlons du pays, à la manière dont il nous influence et, réciproquement, à la manière dont nous l’influençons. Sa conférence pour l’ouverture du Belluard Bollwerk a été préparée dans les montagnes d’Aotearoa, dans les épiceries et les grands magasins de Bangkok, dans les Préalpes de Fribourg, dans l’océan Pacifique et dans les racines et les routes des danses, des repas, des montagnes et des conversations qui l’ont menée jusqu’ici. Inspirée par la pensée selon laquelle aucun territoire n’est neutre et par le concept d’“everywhen”, qui consiste à tenir différentes zones horaires dans ses mains et son corps, Amrita aborde des questions relatives à la reconnaissance des terres dans le Pacifique, aux luttes pour leur restitution et à la manière dont tout cela est enchevêtré dans les territoires de Fribourg.
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