"Das Alphabet der sexualisierten Gewalt" commence par la phrase « A steht für Angst, die wir nicht haben sollten, uns aber anerzogen wird » (« A pour ‹ Angst ›, la peur en français, une peur que nous ne devrions pas avoir, mais qui nous a été inculquée »). Les 24 lettres de l'alphabet permettent de raconter des histoires, d'éveiller des associations d'idées et de réfléchir à la violence sexuelle et à ses conséquences. Il s’agit d’un récit de souvenirs et du passé, qui ouvre une voie vers un avenir autodéterminé.
Concernant son roman, Leupi écrit : « Ce texte est fait pour les poilus. Lisez-le sans retenue. Ajoutez-y vos réflexions et vos taches de café. Faites-en des copies et distribuez-les dans les boîtes aux lettres de votre quartier revalorisé. Lisez-le à votre grand-mère et à la personne qui nettoie votre cage d'escalier. Mettez-le sous votre oreiller, sur le rebord de votre fenêtre ou rangez-le. Et n'oubliez pas de respirer ».
Laura Leupi, né·e en 1996 à Zurich, travaille pour différents théâtres et écrit des textes en prose et des textes performances. Plus récemment, Laura Leupi était artiste en résidence à la Dogo Residenz für Neue Kunst à Lichtensteig (Suisse). C’est là qu'iel a écrit "Das Alphabet der sexualisierten Gewalt" en se demandant comment la perception du foyer change lorsqu’une personne y a subi des violences sexuelles. Le texte a obtenu le prix 3sat lors du prix Ingeborg-Bachmann 2023.
La lecture d’auteure est présentée par le Département Germanistik de l’Université de Fribourg en collaboration avec Theater in Freiburg.
Discussion animée par Lena Brügger
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