Sabine Haupt lira des extraits de son roman Bienenkönigin. Blaue Kreise.
Avec le style dense et ironique qu’on lui connaît, Sabine Haupt mêle dans son nouveau livre Bienenkönigin, Blaue Kreise histoire des sciences, allusions littéraires et beaucoup de couleur bleue pour composer un roman passionnant qui flirte à la fois avec la science-fiction, le roman gothique et le polar. Âgée de 66 ans, une employée de l’UNESCO en a plus qu’assez de son travail et de sa vie : elle emménage alors dans la maison bleue de Thérèse, où elle entame la transcription d’une correspondance entre des scientifiques dont la recherche vise à trouver une méthode pour que les hommes puissent se reproduire seuls. L’idylle des deux femmes est brisée par un banquier zurichois que l’héroïne pousse accidentellement par la fenêtre lors d’une conversation. Paniquée, elle trouve refuge en France chez Jean-Luc, un apiculteur du Massif central. Elle doit bientôt s’occuper de ses abeilles bleues, des sphécodes, et entame une relation avec son fils photographe. Côte-à-côte et ensemble, ils se livrent à leurs obsessions et refont le monde, jusqu'à ce qu'un incendie de forêt menace leur cachette.
Écrivaine et chercheuse en littérature générale et comparée, Sabine Haupt séduit par sa perspective très particulière sur la littérature. Après Lichtschaden : Zement (2021) et Der blaue Faden (2018), Bienenkönigin : Blaue Kreise est le dernier roman de la professeure de littérature émérite de Fribourg. Outre son activité littéraire et scientifique, Sabine Haupt s’engage aussi pour l’évacuation d’intellectuels afghans et leur intégration en Suisse et d’autres pays d’accueil.
La modération est assurée par Sophie Jaussi.
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