Quiet, slow and wild into the dreamy nowhere.
Aus dem Kammerpopkämmerlein ans helle Licht, bunte Geschichten in Schwarz-Weiss – Balladen müssen nicht immer traurig sein. Etwas Majestätisches im ganz Kleinen hat die Musik des Antwerpeners Milan Warmoeskerken: Jazz noir, Country, Melancholie, who knows. Das Saxofon spielt eine unterwürfig tragende Rolle in seinem meist elektronisch generierten Experimental-Pop. Selten passen Lage und Format der Gaststätte Bad Bonn besser zur Musik, und umgekehrt. Die Geschwister Forever Overhead und ihre Lieder lassen vergessen wer sonst noch im Raum ist. Konzerte wie eine Umarmung. Oder zwei.
De la musique de chambre pop aux projecteurs, les histoires colorées en noir et blanc, les ballades, ne doivent pas toujours être tristes. La musique de l'Anversois Milan Warmoeskerken a quelque chose de majestueux à petite échelle : Jazz sombre, country, melancholia, you name it. Le saxophone en soutien discret et constant, dans une pop expérimentale générée, le plus souvent, par l'électronique. L'emplacement et le format café-restaurant du Bad Bonn sont rarement aussi parfaitement adaptés à la musique – et inversement. La fratrie Overhead et leurs chansons achèvent de faire oublier qui d'autre est dans la salle. Des concerts comme une étreinte ou deux.
Text: Mario Corpataux
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